TORONTO, 24 juin 2009 - Le Muslim Canadian Congress (MCC) applaudit le président français Nicolas Sarkozy pour sa condamnation sans équivoque de la burka comme un instrument d’oppression des musulmanes.
Le MCC croit que le port de la burka est sournoisement présenté aux musulmanes comme un acte de foi et un précepte religieux. Sohail Raza, président du MCC, a déclaré que « les islamistes qui plaident pour le port de la burka dans l’espace public ont pour seul objectif d'exercer un contrôle sur la vie des femmes, réduisant leurs chances d’apporter une contribution significative à la société. »
Les Canadiens de bonne foi ont dû apprécier la déclaration du président Sarkozy. Le MCC demande à nouveau au gouvernement canadien d'interdire le port de la burka dans l’espace public au Canada.
Aucune musulmane ne fait véritablement le choix de porter la burka. L'argument que les musulmanes portent la burka par choix ne tient pas la route, vu la nature généralement oppressive de la communauté musulmane orthodoxe. On ne peut parler d’un véritable choix que si la femme a accès à une alternative. Si on n'a pas proposé d'alternative à la musulmane, on ne peut pas considérer qu'elle a opté pour la burka. « Si la burka est une question de choix, alors pourquoi est-ce que je ne vois pas un seul homme musulman porter ce sac noir de la honte», a déclaré Sohail Raza.
La burka est un vestige de la culture médiévale qui n'a pas sa place au Canada, en France ou ailleurs au 21e siècle alors que nos sensibilités modernes reconnaissent que l'égalité des femmes est un droit inaliénable et universel. La burka devrait être interdite dans toutes les sociétés civilisées.