Chez les multiculturalistes postmodernes, on estime le plus souvent que toutes les cultures ont la même valeur morale. Salim Mansur, professeur de science politique à l’université du Western Ontario, n’est absolument pas d’accord.
Dans une série d’essais éclairants intitulée Islam's Predicament: Perspectives of a Dissident Muslim (Le piège de l’islam : perspectives d’un musulman dissident), il affirme que l’islam souffre d’une « terrible maladie » qui « reflète l’irréparable destruction du centre de cette civilisation... qui, à une époque de l’histoire, a été l’égale de la chrétienté, et peut-être même brièvement supérieure ».
Paraphrasant William Butler Yeats, Mansur avance que l’islam est aux mains d’une « bête sauvage » qui a semé l’anarchie sur le monde. Il fait remonter le problème aux origines de l’islam, lorsque des dirigeants musulmans pervertis ont renoncé à l’enseignement pacifique du Coran en s’entre-massacrant dans une lutte sanglante pour le pouvoir politique après la mort du prophète Mahomet en 632. Lire la suite...