Le vote suisse met en lumière le débat sur l’islam en tant qu’ensemble d’idées politiques et collectivistes et non pas le rejet des musulmans.
Washington - Le récent référendum suisse interdisant la construction de minarets a déclenché des controverses dans le monde entier. Il y a deux manières d’interpréter ce vote. D’abord, comme un rejet de l’islam politique et non comme un rejet des musulmans. En ce sens, c’était un vote pour la tolérance et l’intégration, dont l’islam ne veut pas. Ensuite, le vote a révélé le fossé qui sépare la manière dont le peuple suisse et son élite jugent l’islam politique.
Dans la bataille des idées, les symboles sont importants.
Que se passerait-il si on demandait aux Suisses d’interdire par référendum la construction d’une croix carrée avec branches pliées à angle droit, symbole de la croyance d’une petite minorité ? Ou bien, imaginons un référendum sur la construction de tours surmontées d’une faucille et d’un marteau, autre symbole cher au cœur d’une très petite minorité des Suisses. Lire la suite...
Source: Christian Science Monitor (Traduction par Poste de veille)