Ayaan Hirsi Ali, ancien membre du parlement néerlandais, vit aujourd’hui à Washington, où elle est « fellow » de l’American Enterprise Institute. Elle travaille à une suite du premier volume de ses mémoires, le best-seller « Ma vie rebelle ».
par Jean Westmoore
Dans ses mémoires de 2007, Ayaan Hirsi Ali raconte l’incroyable odyssée géographique qui l’a portée de sa Somalie natale à l’Arabie saoudite, à l’Éthiopie, au Kenya et finalement à un siège au parlement néerlandais, et le voyage spirituel parallèle qui l’a conduite de l’islam à l’athéisme.
Il y a des choses choquantes dans « Ma vie rebelle ». En entrant crûment dans le détail, elle décrit le jour, quand elle avait 5 ans, où sa grand-mère a fait appel à un homme pour l’exciser, elle et sa sœur de 4 ans, et pour circoncire son frère de 6 ans, avec une paire de ciseaux, pendant que ses parents étaient sortis.
Il y a aussi le professeur de Coran de Nairobi qui l’avait frappée tellement fort qu’elle en avait eu une fracture du crâne ; son voyage toute seule vers les Pays-Bas pour échapper à un mariage forcé ; le meurtre brutal, dans une rue d’Amsterdam, de son ami le cinéaste Theo Van Gogh, par un islamiste radical rendu enragé par le film « Submission » qu’ils avaient réalisé ensemble.
Mais « Ma vie rebelle » est surtout intéressant parce qu’il raconte un passage à la maturité, une vie transformée par la lecture et le contact avec les idées occidentales. « Ma vie rebelle » est le livre d’octobre du Buffalo News Book Club. Dans une interview téléphonique depuis Washington, où elle est membre d’un organisme conservateur, l’American Enterprise Institute, et vit sous protection permanente, Hirsi Ali s’est rappelé en riant le premier livre qu’elle avait lu en anglais au Kenya.
Il y a des choses choquantes dans « Ma vie rebelle ». En entrant crûment dans le détail, elle décrit le jour, quand elle avait 5 ans, où sa grand-mère a fait appel à un homme pour l’exciser, elle et sa sœur de 4 ans, et pour circoncire son frère de 6 ans, avec une paire de ciseaux, pendant que ses parents étaient sortis.
Il y a aussi le professeur de Coran de Nairobi qui l’avait frappée tellement fort qu’elle en avait eu une fracture du crâne ; son voyage toute seule vers les Pays-Bas pour échapper à un mariage forcé ; le meurtre brutal, dans une rue d’Amsterdam, de son ami le cinéaste Theo Van Gogh, par un islamiste radical rendu enragé par le film « Submission » qu’ils avaient réalisé ensemble.
Mais « Ma vie rebelle » est surtout intéressant parce qu’il raconte un passage à la maturité, une vie transformée par la lecture et le contact avec les idées occidentales. « Ma vie rebelle » est le livre d’octobre du Buffalo News Book Club. Dans une interview téléphonique depuis Washington, où elle est membre d’un organisme conservateur, l’American Enterprise Institute, et vit sous protection permanente, Hirsi Ali s’est rappelé en riant le premier livre qu’elle avait lu en anglais au Kenya.
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Source: Buffalo News (Traduction par Poste de veille)