L’administration Obama a marqué sa première incursion au sein de l’organisme chargé des droits de l’homme aux Nations unies en soutenant les appels à une limitation de la liberté d’expression. La nouvelle politique américaine a été exposée à la dernière session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui a pris fin à Genève vendredi. Les diplomates américains siégeaient pour la première fois en tant que membres de plein droit du Conseil et ils étaient résolus à nouer des amitiés.
Le président Obama a choisi de participer au Conseil bien que l’équilibre des pouvoirs y soit aux mains de l’Organisation de la conférence islamique et que les pays qui mettent à mal les droits de l’homme, dont la Chine, Cuba et l’Arabie saoudite, figurent parmi ses acteurs principaux. Les états islamiques ont vite interprété le penchant du président pour le dialogue comme signifiant que les droits fondamentaux étaient désormais à qui voulait les prendre. Mais peu de gens auraient imaginé que le mouvement commencerait par la liberté la plus chère aux Américains.
Depuis plus de dix ans, le Canada pousse auprès du Conseil et de son défunt prédécesseur, la Commission des droits de l’homme, une résolution des Nations Unies sur la liberté d’expression. Au fil des années, le Canada a vigoureusement tenté de réunir un consensus sur un minimum de principes, mais le Conseil « réformé » a changé la distribution des sièges dans l’organisme principal de l’ONU sur les droits de l’homme. En 2008, sur fond de publication de caricatures de Mahomet dans un journal danois, Cuba et plusieurs pays islamiques ont démoli le consensus et forcé à l’adoption d’un amendement imposant des limites aux discours qui, selon eux, sont des « abus... constituant des actes de discrimination raciale ou religieuse » Lire la suite...
Le président Obama a choisi de participer au Conseil bien que l’équilibre des pouvoirs y soit aux mains de l’Organisation de la conférence islamique et que les pays qui mettent à mal les droits de l’homme, dont la Chine, Cuba et l’Arabie saoudite, figurent parmi ses acteurs principaux. Les états islamiques ont vite interprété le penchant du président pour le dialogue comme signifiant que les droits fondamentaux étaient désormais à qui voulait les prendre. Mais peu de gens auraient imaginé que le mouvement commencerait par la liberté la plus chère aux Américains.
Depuis plus de dix ans, le Canada pousse auprès du Conseil et de son défunt prédécesseur, la Commission des droits de l’homme, une résolution des Nations Unies sur la liberté d’expression. Au fil des années, le Canada a vigoureusement tenté de réunir un consensus sur un minimum de principes, mais le Conseil « réformé » a changé la distribution des sièges dans l’organisme principal de l’ONU sur les droits de l’homme. En 2008, sur fond de publication de caricatures de Mahomet dans un journal danois, Cuba et plusieurs pays islamiques ont démoli le consensus et forcé à l’adoption d’un amendement imposant des limites aux discours qui, selon eux, sont des « abus... constituant des actes de discrimination raciale ou religieuse » Lire la suite...
Source: Weekly Standard (Traduction par Poste de veille)